Massage aux pierres chaudes
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J’utilise les pierres de deux façons différentes: posées sur les méridiens pour apporter de la chaleur sur des points précis, puis, en alternance avec les mains, pour masser le corps.
Dans le premier cas, plus l’application est longue, plus la chaleur pénètre profondément (jusqu’à 3 cm dans les muscles).
Dans la deuxième utilisation, les pierres sont enduites d’huile de massage afin de favoriser la fluidité du geste et réduire le frottement. Les galets et pierres polies offrent plus de chaleur que ne peut le faire la main.
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La chaleur et le contact du minéral détendent profondément les tissus et les muscles, et déconnectent de ses préoccupations.
Concentré sur cet objet et sa localisation sur le corps, celui-ci prend conscience de ses limites corporelles et de zones oubliées. C’est en partie pour cette raison que le massage aux pierres chaudes provoque des sensations multiples et contrastées. |
Les pierres chaudes provoquent une vasodilatation. Sous l’effet de la chaleur, la taille des vaisseaux augmente. Le métabolisme devient plus actif, la vasodilatation entraînant une détoxification par la transpiration et une relaxation profonde des tissus.
Son effet peut être remarquable sur les contractures musculaires, les douleurs menstruelles ou les maux de tête. A coup sûr, vous plongerez dans un état méditatif qui vous apporteras un réel bonheur, par une action sur les aspects physique, mental, spirituel et émotionnel. |
Renforce l’homéostasie
Ce terme désigne le fait que la physiologie de chaque être vivant est organisée pour maintenir un équilibre interne constant. Quand cet équilibre est rompu, des phénomènes dits « cybernétiques » se déclenchent et tentent de le restaurer. Augmentation de la température, accélération du rythme cardiaque et pulmonaire, du taux de sel dans le sang ou encore de la glycémie font partie des phénomènes homéostasiques. Sur les tissus cutanés Les tissus cutanés bénéficient de l’effet mécanique du massage. La peau paraît plus souple et plus tonique. La circulation superficielle dans les différentes couches de la peau est mobilisée par le massage, qui provoque une vasodilatation. La vasodilatation accélère les échanges métaboliques entre le système sanguin, les milieux cellulaires et les tissus conjonctifs. De fait, les tissus sont nettoyés de leurs toxines qui, expulsées des cellules, rejoindront le système lymphatique lui-même dynamisé. On peut dire, en conséquence, que le massage favorise l’oxygénation de la peau. |
Sur la circulation sanguine
Une manœuvre de massage entraîne obligatoirement une vasodilatation superficielle. Les capillaires sanguins sous-cutanés, bien que non visibles, seraient eux aussi sollicités. Suite à l’action directe du massage, les mastocytes (cellules situées dans le derme à proximité des réseaux sanguins) sécrètent des substances vasodilatatrices (histamine, sérotonine, acétylcholine). Sur la circulation du retour veineux Le cœur maintient un débit sanguin continu dans un vaste réseau de veines et d’artères. Les gros troncs veineux réceptionnent tout au long de leur trajet les afférences provenant du réseau superficiel. Or, les pressions glissées et les effleurements augmentent la vitesse de circulation de retour veineux transitant par ces troncs. Les contractions de la voûte plantaire et celles des muscles du mollet et de la cuisse agissent comme une pompe qui facilite le retour veineux. |
Sur les muscles et les tendons
Le massage permettrait de pallier les atrophies musculaires et de réduire les adhérences (l’espace entre l’organe et son enveloppe est réduit, la souplesse de chacun d’eux est amoindrie, les communications avec les organes périphériques entravées). Le massage est en général décontracturant, relaxant, défatiguant et participe largement à la récupération musculaire après l’effort. Les pressions améliorent l’endurance des muscles, tandis que les pétrissages des membres inférieurs diminuent leur force. Les recherches tendraient à prouver que l’effet bienfaiteur sur les muscles serait dû à l’augmentation de l’activité vasculaire. Le réseau est alors rechargé en nutriments. Les échanges gazeux seraient plus efficaces et relanceraient les métabolismes locaux. Le tonus musculaire serait également amélioré. Le relâchement nerveux du tonus musculaire serait induit par le massage. Enfin, les étirements musculaires, les pétrissages, les pressions glissées favoriseraient une diminution des influx nerveux à l’origine des contractures. |
Sur le système nerveux
L’action du massage sur le système nerveux général peut s’expliquer par la stimulation manuelle des différents récepteurs tissulaires. L’effet antalgique du massage a pu être constaté par le témoignage de certains massés. Ce résultat serait provoqué autant par la décontraction que par le fait que la douleur est apaisée grâce à l’attention que reçoit la personne massée au moment du soin. La douleur est naturellement amoindrie par la sécrétion dans l’hypothalamus de substances antalgiques comme la sérotonine La dimension émotionnelle Sensation de douce chaleur, de détente, ressentis agréables… Le massage calme la douleur, apaise le psychisme et permet de se réapproprier son corps. |
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